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Cutlog New-York 2013
   

Lionel Scoccimaro (vit et travaille à Marseille).

Les objets de L. Scoccimaro, designés et customisés, sont inspirés par la contre culture américaine des années 70/80, l’univers du skate et du surf. Extrêmement usinés ils arborent des surface flamboyantes et des signes graphiques identifiant les cultures minoritaires dont l’artiste marseillais exalte le kitsch et l’héritage populaire. «A première vue, L. Scoccimaro s’intéresse à la surface de la sculpture, et non à sa profondeur, ce qui ne veut bien sûr pas dire qu’il serait superficiel, mais simplement qu’il est moderne. Encore faudrait-il savoir ce qu’on entend par moderne. Car loin d’incarner les sublimes objectifs d’autonomie du médium assignés à l’art moderne voici environ un demi-siècle par Clement Greenberg, Scoccimaro mêle allègrement les genres et multiplie les emprunts à ce que Greenberg qualifiait avec mépris de «kitsch de la culture populaire».

Gaëlle Chotard vit et travaille à Paris.
Gaëlle Chotard conçoit des volumes aériens qui se déploient dans l’espace en un équilibre subtil. Ses formes fragiles
et suspendues peuvent se regarder comme des dessins filaires (3D), réinterprétés par la main et replacés
dans l’espace réel.
« Ancienne élève d’Annette Messager aux Beaux-Arts de Paris, Gaëlle Chotard sculpte, dessine et filme un univers
étrange et poétique qui nous hante. Elle tricote avec précision des formes organiques entre noeud lymphatique
et rhizome. (…) Ses sculptures sont juste retenues par un fil sans lien avec les autres; elle réalise
également des oeuvres toute en expansion chacune des cellules étant reliée aux autres comme dans un système
vivant. (…) C’est un système à entrées et sorties multiples même si la notion d’histoire et de parcours reste
importante. » Valentine Meyer
Gaëlle Chotard participe à de nombreuses expositions et foires internationales. Elle est actuellement représentée
par la galerie Claudine Papillon, Paris.
http://gaelle.chotard.free.fr
«Les Idées noires sont de minutieuses oeuvres de tricot, des petites créatures arborescentes, des mollusques
ou encore des végétaux finement cousus de fil noir. Commeles rejetons informes d’un imaginaire étrange et
tourmenté, minuscules et pourtant si présentes sur le grand mur blanc, elles semblent douées de vie et prêtes
à composer un théâtre en ombres chinoises totalement fascinant.»
Clémentine Aubry, paris-art, septembre 2003


De ce point de vue, l’artiste marseillais s’inscrit résolument dans une esthétique d’après la modernité, mais qui n’est certes pas «post-moderne» au sens d’une appropriation, parodique, citationnelle, etc., des formes passées. En effet, le fond ou plutôt les multiples réservoirs d’images où puise Scoccimaro, loin de renvoyer aux icônes passées de l’histoire de l’art, nous mènent dès le premier regard vers des cultures parallèles, marginales, souterraines, minoritaires, ou archi-populaires : bikers bardés de cuir, rock de la contre-culture américaine, surfers, séries télé grand public. Ainsi, Scoccimaro nous fait entrer de plain-pied dans des cultures de l’objet industriel, du déplacement, du jeu, de la glisse, donc de la surface.» Richard Leydier

http://documentsdartistes.org





























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