Vitrines, par sa dimension tautologique est une étude de cas : « L’espace vitrine et un univers à part, empire du volume et de l’optique, cet univers est un champ d’investigation motivant pour le plasticien phénoménologue.
Ce projet est issu de réflexions sur le statut de la vitrine et les dispositions spécifiques des images qu’elle laisse transparaître. Il est premièrement tautologique et puise ses signifiants dans les profondeurs de la mise en abyme de cet espace scénographique.
Pour se faire je m’emploie à ne jouer que de matériaux propre à susciter l’idée de vitrine ; à savoir les vitres de la galerie, des vitrines mobilières communes, des éclairages sommaires, les résultantes de transparences, volumes et reflets. Ma volonté est de ne donner à voir que les outils de présentation même. Aussi l'expérimentation physiquement appliquée de la redondance offre à l'œil comme à l'esprit un univers insondable." » J.A Arzilier