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STANZA Joelle Gay
   

STANZA, Détails, 2015.


« Au tout début de l’expérimentation, je les appelais zinzins, zinzin comme un truc fou, une terminologie imprécise comme pour ne pas s’éloigner du matériau pauvre, du peu, faits uniquement de limaille et de fil de fer. Sorte de graphite du sculpteur, les lignes se développaient, légères, atmosphériques, elles s’étiraient en paysage mais le « comment faire tenir » me réinscrivait aussitôt dans le champ lexical de la sculpture.
Comment être debout ?
Ce terme je l’emploie souvent, non pas que les postures lascives, assises, couchées, accroupies et autres ne m’intéressent pas, bien au contraire, mais il semble que le debout soit récurrent, référent en fait, peut-être est-ce à partir du debout que pour moi, toutes les autres s’activent ?


 

Être debout comme être vivant.
La sculpture encore et toujours malgré nos schèmes complexifiés, répond présente à cette même nécessité, l’appel du jour. Affronter.
Se dresser. Nos menhirs disent ce geste premier, nécessaire, seuls ou groupés. Une pierre pour faire face, pour signifier la verticalité ! La sculpture encore et toujours malgré nos schèmes complexifiés, répond présente à cette même nécessité, l’appel du jour. Affronter.
Dans ce travail, il est donc beaucoup question de comment les choses tiennent debout ... il est aussi question d’air, d’autonomie tel un corps respirant, autonome.
 A partir de bouts, de fragments glanés aux fonds de tiroirs, sur les marchés, aux puces, ou bien ramassés au détour d’une rencontre opportune, je dresse des sortes de famille, de parentés, des parenthèses.

























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